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Est emprunté (1236) au latin caudex, codex qui, du sens initial de «tronc d'arbre», a pris par métonymie celui de «tablette (d'écorce?) pour écrire» et, par extension, «livre». Il s'est spécialisé dans le sens de «livre de comptes», et dans la langue du droit, dans celui de «recueil de lois». Son étymologie est inconnue, bien que le suffixe soit identifié comme celui de vertex «cime d'un arbre».
 

Livre gréco-romain, constitué de feuillets doubles en parchemin, assemblés par les fonds, sur lesquels on peut écrire des deux côtés. Ces premier livres sont appelés codices (chez les latins, le codex, qui signifie forme carrée, servait surtout à inscrire des textes de lois; de là est venu le mot «code»). En général, les codices étaient simplement protégés par une autre feuille de parchemin en guise de reliure.
 

Rebord incurvé qui surmonte le dos du volume, en tête et queue. On la façonne à partir du rempli de peau.
 

En reliure, morceaux de peau ou de toile dont on garnit les angles des couvertures des livres afin de les consolider.
(voir demi-reliure)
 

Texte placé en fin d'ouvrage indiquant le lieu et la date d'impression, le nom de l'imprimeur, parfois le nom de l'auteur dans les ouvrages ne possédant pas de page de titre. Similaire à l'«achevé d'imprimer» actuel.
 

Notice, placée à la toute fin des incunables et des ouvrages du début du XVIe siècle, qui donne les renseignements suivants ou au moins quelques uns d'entre eux; le nom de l'ouvrage, de l'auteur, de l'imprimeur, le lieu et l'année d'édition, ainsi que certains détails sur l'exécution du livre. Dans les premiers livres imprimés, qui ne comportaient pas toujours de page titre, le colophon est parfois le seul endroit dans le livre où ces renseignements se trouvent.

(voir Achevé d'imprimer)
 

Emprunt (1542) faisant partie de la vague d'italianismes du XVIe s., est l'adaptation de l'italien compartimento «division d'une surface par des lignes régulières» (1348) et «ensemble de lignes formant un motif décoratif».

Motif décoratif dans les reliures à la fanfare.
 

Assemblage, arrangement de caractères pour constituer un texte en caractères plombs destinés à l'impression sur le papier.
 

Instrument en bois, muni de talons pour empêcher les lettres de glisser, sur lequel le compositeur assemble les lettres pour former des lignes toujours égales, d'après une longueur déterminée. En fonderie, c'est une règle de bois sur laquelle on range les caractères avant de les mettre en paquet ou de les distribuer dans la casse.
 

Face intérieure du plat tourné vers le volume.
 

C'est la partie de la reliure commençant à la couture et se terminant avant la couverture.
 

Papier mat ou brillant, sur la surface duquel est disposée une couche de kaolin et de sulfate de baryte pour la rendre parfaitement lisse. Il est surtout employé pour le tirage de livres et de revues illustrés en similigravure.
 

Appareil en bois à deux montants verticaux et deux horizontaux utilisé pour la couture des cahiers.
 

Cadre en bois de même dimension que la forme à papier sur laquelle elle vient se poser pour retenir la pâte.
 

Les livres étaient autrefois tous destinés à être reliés. On les mettait sur le marché soit déjà reliés, soit recouverts d'une simple feuille de papier sans impression (on appelle ces feuilles couvertures muettes). Vers la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premières couvertures imprimées qui reprennent les informations contenues sur la page de titre, parfois dans un encadrement décoratif. À cette époque, les relieurs ne conservaient presque jamais ces couvertures. Leur absence dans les ouvrages reliés anciennement est donc la norme plutôt que l'exception. De nos jours, les relieurs n'ont aucune excuse de ne pas les conserver.
 

Ornementation triangulaire dont la pointe est en bas et qui termine un chapitre. Une composition est dite en cul-de-lampe quand elle se termine en pointe.
 
Motif décoratif typographique ou gravé, placé dans le blanc des fins de chapitre.
 

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