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Procédé de
gravure artistique en creux faisant appel à
l'attaque d'une plaque de cuivre par de l'acide.
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Rogner très légèrement les
tranches d'un livre.
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Outil de section triangulaire dont les arêtes sont
aiguisées et qui est destiné à couper les
barbes laissées
par l'outil attaquant le métal.
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Motif de forme triangulaire placé dans un angle du
décor, en général poussé à la plaque et à la presse à dorer.
Des ornementations à écoinçons se rencontrent assez souvent
sur des reliures du XVIe siècle.
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Attesté en 1732, est formellement un emprunt au latin
impérial editor «celui qui produit» et «auteur,
fondateur»,de editum. Mais le sens est celui de édition,
attesté depuis le XVIe s. et éditeur pourrait en être le
dérivé. Le mot s'emploi d'abord au sens aujourd'hui
didactique de «personne qui fait paraître un texte après
l'avoir établi».
Depuis la fin du XVIIIe s. (attesté 1775, Voltaire), en
accord avec le second sens d'édition et celui du verbe
nouveau éditer, éditeur désigne la personne qui assure la
publication et la mise en vente d'ouvrages imprimés, d'où
plus tard par analogie, éditeur de musique, de
photographies, etc.
Au XIXe s. le mot a pris spécialement le sens de «directeur
politique (d'une publication périodique)» (cf.
éditorialiste). Au sens de «personne qui prépare un texte
pour l'impression», le mot est aujourd'hui un anglicisme
(XXe s., de editor, de même origine) on emploie en français
préparateur de copie ou réviseur; cependant cet emploi
correspond au sens originel d'édition.
Éditeur a également pris en informatique (apr. 1960) le sens
anglais dérivé de «programme qui permet la composition de
textes sur ordinateur».
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Reliure simplifiée. Le
mors de la
couverture est
consolidé par une mousseline placée à cheval sur le
dos du
corps d'ouvrage et revenant entre la couverture et les
gardes. Réunion du corps
d'ouvrage et de la reliure.
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Action d'enduire le papier de colle par trempage pour
lui donner plus de résistance.
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Entaille faite entre la
coiffe et le plat permettant
d'ouvrir un ouvrage sans abîmer la reliure.
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Ornement ou dessin, exécutés en couleurs, parfois
rehaussés d'or, sur la page d'un
manuscrit, d'un
incunable,
d'une lettrine ou d'une
gravure.
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(XIIe) Ornement composé de motifs entrelacés, dont les
lignes s'entrecroisent.
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Espace compris entre deux
nerfs ou
faux-nerfs sur le
dos
d'un livre relié.
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Qualité du papier qu'on apprécie par transparence.
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Se dit d'une reliure lorsque de fines parties de sa
surface ont été arrachées. On parle alors d’épidermures.
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Résultat de l'impression d'une
gravure.
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Désigne toute image réalisée au moyen d'un élément
d'impression. L'estampe compte les impressions en creux ou
intaglio (taille-douce,
eau-forte, etc.) les impressions
en relief (gravure
sur bois, etc.), la
lithographie et la
sérigraphie. Il faut aussi distinguer entre l'estampe
originale, l'estampe d'interprétation et la reproduction.
Estampe originale : elle doit être conçue par l'artiste et
c'est lui qui intervient dans la réalisation de l'élément
d'impression. L'estampe est imprimée par l'artiste ou sous
sa direction.
Estampe d'interprétation : c'est une estampe dont l'élément
d'impression a été réalisé par un artisan graveur à partir
d'une oeuvre créée à l'aide d'un autre médium par un autre
artiste.
Reproduction : transfert photomécanique d'une image créée à
l'aide d'un autre médium sans qu'il y ait intervention de
l'artiste.
Le terme d'estampe tend de plus en plus à remplacer celui de
gravure, ce dernier s'appliquant mal à des procédés tels la
lithographie ou la sérigraphie.
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Boîte ouverte sur un de ses côtés, dans laquelle on
glisse un livre.
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Marque de propriété, manuscrite ou sous forme
d'étiquette.
L'ex-libris illustré est un ornement supplémentaire au livre
et marque la personnalité du bibliophile et de sa
bibliothèque.