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I

Les premiers livres imprimés, les livres tabellaires*, comprenaient souvent des illustrations gravées en même temps que le texte sur la planche de bois. Ces images passèrent tout naturellement dans les livres imprimés à l'aide de caractères mobiles. Dès 1461, l'allemand Albert Pfister, de Bamberg, publiait un recueil de fables illustrées, «Edelstein», d'Ulrich Boner. En France, il semble que ce soit en 1478 à Lyon, chez Martin Husz, que parut le premier livre illustré : «Le mirouer de la rédemption de l'umain lignaige».

Au Québec, c'est Fleury Mesplet qui imprima, en 1777, le premier livre illustré : «Le petit livre de vie qui apprend à bien vivre et à bien prier Dieu», du père Amable Bonnefons, orné d'un frontispice et de plusieurs vignettes gravées sur bois. Pour le Canada, cet honneur revient à Anthony Henry, qui faisait paraître à Halifax, en 1775, «The Nova Scotia Calendar or An Almanach for 1776».

L'idée moderne du livre illustré naît en France à la fin du XIXe siècle alors que des éditeurs comme Ambroise Vollard, Édouard Pelletan, et quelques autres réalisent les premiers «livres de peintres», auxquels collaborent, entre autres, des artistes comme Manet, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Picasso et Rouault.
 

Mot latin signifiant : «qu'on l'imprime». Mention portée à l'origine sur les manuscrits par la censure ecclésiastique, pour donner l'autorisation des les imprimer.
 

La première imprimerie officielle fut créée par le cardinal de Richelieu et installée dans les bâtiments du Louvre sous le nom d'Imprimerie royale. Son but était «de donner au public les ouvrages des bons auteurs en caractères dignes de leurs travaux, de multiplier et répandre les principaux monuments de la religion et des lettres, en même temps que d'imprimer les documents de la maison du Roi et les actes du Conseil».

L'Imprimerie royale devint, à la Révolution, l'Imprimerie nationale, puis l'Imprimerie de la République, l'Imprimerie impériale, de nouveau l'Imprimerie royale, et depuis 1870, l'Imprimerie nationale.
 

Mot latin qui signifie «commence». Il était placé par les copistes de manuscrits en tête de l'ouvrage qu'ils copiaient. Cet usage a été repris par les premiers imprimeurs : c'est ainsi que la Bible de Gutenberg commence par ces mots : Incipit epistola...
 

Ce mot désigne tout ouvrage imprimé datant des premiers temps de l'imprimerie et antérieur au 1er janvier de l'année 1501 (en latin, incunabulum signifie berceau).
 

Lettre placée au commencement du premier mot d'un texte. Dans les manuscrits, les initiales étaient ornées et enluminées. dans les premiers imprimés qui imitaient la présentation des manuscrits, les compositeurs laissaient en blanc la place de l'initiale qui était exécutée ensuite à la main. Les initiales furent plus tard remplacées par des lettrines typographiques (voir typographie).
 

Terme générique englobant tous les procédés de gravure en creux exécutés sur une plaque de métal, la gravure de la plaque se faisant soit directement avec divers outils (taille-douce) ou encore par l'action chimique d'un acide (eau-forte). La plaque est ensuite encrée, puis essuyée afin que seuls les creux soient remplis d'encre. Une feuille de papier mouillée est placée sur la plaque et le tout est passé sous une presse. La forme de la plaque de métal laisse alors sur le papier une empreinte que l'on appelle cuvette.
 

Opération qui consiste à insérer entre les pages d'un livre, des feuillets blancs destinés à recevoir des annotations.
 

Italienne (format à l')

En reliure: se dit d'un format dont la plus grande dimension se présente en largeur (oblong ou paysage)
 

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