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Vient de «Laurentie», toponyme non officiel utilisé par
les nationalistes pour dénommer le Québec dans les premières
décennies du 20ème siècle. Laurentiana se dit donc des
livres ou brochures relatifs au Québec, au Bas-Canada et à
la Nouvelle-France.
(voir canadiana)
-
Lettre de gros corps dessinée spécialement ou non, ornée
ou non, placée au commencement d'un chapitre ou d'un
paragraphe.
-
Bande de
mosaïque étroite, destinée à encadrer un
plat
de livre, une surface ou simplement un motif. Quelques
décorateurs de reliures contemporains emploient aussi des
listels pour couvrir les
tranches de certains creux ou de
certains reliefs de leurs ornementations; il s'agit, là, de
bandes de mosaïque très fines : deux ou trois millimètres de
largeur.
-
Art de reproduire par l'impression, des dessins tracés
avec un corps gras sur une pierre calcaire à grain très fin
et homogène.
Gravure imprimée par ce procédé (utilisé à
partir de 1796).
-
Est dérivé du latin liber, qui signifie écorce.
-
(Antiquité). On se servait alors, pour les inscriptions,
surtout de plaques de bois, que l'on éraflait avec un stylet
ou que l'on recouvrait de signes tracés à l'aide d'un fin
bambou taillé, trempé dans un liquide noir d'une fabrication
demeurée longtemps secrète : l'encre de Chine. Aucun vestige
de ces manuscrits sur bois ne nous est parvenu (autodafé
ordonné par l'empereur Ts'in Schihuangti [213 av. J.-C.]).
Délaissant les plaques de bois, les Chinois passèrent à
l'usage de la soie sur laquelle ils écrivaient à l'aide d'un
pinceau confectionné avec des cheveux. Mais la soie, matière
de haute qualité, était d'un prix élevé. Aussi, un siècle
environ avant notre ère, le sage Ts'ai Lun essaya-t-il une
nouveau support moins coûteux, fait de soie réduite en fine
bouillie et mélangée avec de jeunes pousses de bambou
broyées. Étalée et séchée, cette pâte formait une feuille
souple et résistante, ressemblant au
papyrus égyptien auquel
d'ailleurs elle emprunta étymologiquement son nom : papier.
Constitué de feuilles pliées l'une sur l'autre à la façon
d'un paravent, le livre chinois risquait, en s'échappant des
mains du lecteur, de se déplier entièrement. On eut alors
l'idée de pratiquer quelques trous dans l'épaisseur du
paquet de feuilles, le long d'un des côtés, et d'y passer un
cordonnet en soie pour «lier» le tout. Protéger par une
couverture également en papier, le livre chinois conserva sa
forme ancestrale pendant des siècles. Revêtu des
innombrables signes composant l'écriture asiatique, il
demeurait une curiosité impossible à réaliser en Occident où
la soie et le bambou étaient inconnus.
- Livre égyptien
-
Voir
papyrus
-
Au IVe siècle av. J.-C., après l'intégration de l'Égypte
au vaste empire d'Alexandre le Grand, l'emploi du
papyrus se
généralisa en Grèce et en Italie. Les feuilles chartes ou
charta (d'où dérive le mot carte) étaient assemblées bout à
bout, par collage, pour former un
rouleau appelé kylindros à
Athènes et volumen à Rome. (On retrouve ici l'étymologie du
mot volume.) L'ouvrier chargé de ce travail était le
glutinator (de glutis, colle). Pour différencier les
manuscrits
les uns des autres, il plaçait, sur un bord
extérieur, une étiquette appelée sillybos ou titulus, qui
veut dire titre. Les ouvrages importants étaient répartis en
plusieurs rouleaux d'égale longueur; les tomos (grec) et les
tomus (latin). On prit également l'habitude de laisser une
marge protectrice autour du texte (de margo, rebord). Pour
la conservation des écrits précieux, on utilisa un étui
(vase de bois ou de pierre) appelé bibliothêkê chez les
Grecs. Ce terme ne tarda pas à prendre un sens plus large et
à désigner toute une collection de kylindros. À Rome, le
récipient préservant le volumen était un capsa ou scinium
(d'où dérive le nom écrin). Après avoir composé les grandes
bibliothèques gréco-romaines, le papyrus, à dater du IVe
siècle de notre ère, perdit peu à peu son emploi et fut
remplacé par le
parchemin.
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